Voici un petit récapitulatif des maladresses et autres et autres erreurs de fond concernant le scénario.
Certains reconnaîtront peut-être leurs erreurs. Le but n’est pas de critiquer. Non, le but est juste d’apprendre. Et je dirais à tous ceux qui aspirent à être scénariste, la qualité première de celui-ci : être ouvert !
1. L’écriture pour l’image
Lorsqu’on écrit une séquence, on doit avant tout penser à l’image. Tout ce qu’on écrit doit pouvoir immédiatement se traduire à l’image.
Exemple : « MAX marche dans la rue. Il rentre chez lui. Il a passé une dure journée. Il est fatigué. Il a beaucoup de problèmes à son travail. »
À la lecture de ce passage, une question à se poser : sur ce que j’écris, qu’est-ce que je vois à l’image ?
On voit marcher cet homme à l’écran, est ce qu’on voit sur lui qu’il rentre chez lui ? Qu’il est fatigué ? Qu’il a passé une dure journée ? Qu’il a des problèmes à son travail ?
On peut très vite éliminer plusieurs aspects. On ne voit en rien sur une personne qui marche qu’elle a des soucis au travail, ou qu’il rentre chez lui. Pour montrer ce genre de chose, on utilisera d’autres séquences. Des plans courts et rapides le montrant au travail. Toujours alimenter la culture de l’image. Le scénariste écrit de manière visuelle.
Par conséquent, si on retire tous les éléments inutiles, il nous reste quoi ? : « MAX marche dans la rue. Il est fatigué. » Là, je viens de dégraisser un tout petit passage. Alors, imaginer une accumulation de phrases brodées de détails et d’éléments inutiles… Le genre de problème récurrent qui fait vite sauter les lignes pour aboutir à l’arrêt de lecture.
2. Les formules mal adaptées
Lorsqu’on écrit, on a une idée et des sentiments qu’on voudrait faire passer au lecteur. Dans un roman, on a droit à une page de descriptions. En mode scénario, ce n’est pas le cas. La raison est simple. Dans un roman, c’est l’auteur qui tente de transmettre des sentiments. Dans un scénario, ce sera l’acteur ou l’actrice.
Il est souvent délicat de faire traduire des émotions. L’erreur principale du débutant est d’utiliser le regard et le sourire. En effet, on pense qu’un sourire, un jeu de regard, peut suffire à traduire des émotions.
Le problème c’est que certains apprentis ont tendance à décliner ces marques classiques à outrance. Un sourire peut devenir : malicieux, coquin, engagé, nerveux, froid, pesant, engagé, distant… Et là je reviens au chapitre précédent : comment on imagine à l’écran un sourire froid ?
Petit conseil. Demander à quelqu’un d’extérieur comment il comprend ce genre d’expression. Un avis extérieur permet souvent de prendre du recul, et de constater un souci sur une formulation qui nous paraît normale.
3. L’écriture malléable
Contrairement à un roman dont l’écriture est aussi figée dans le marbre que le nom d’un défunt, le scénario a une particularité : c’est document malléable. C’est avant tout un document de travail, destiné à être modifié en fonction du temps de développement.
Le scénario est fortement tributaire de toutes les contraintes liées au budget et au tournage. C’est pour ça qu’il faut privilégier les histoires simples et efficaces. Lorsqu’on dit qu’un réalisateur peut faire un super film avec un micro budget, c’est valable aussi pour le scénariste. Son arme dans ce cas se résume en 3 mots : Idées ! Idées ! Idées !
4. L’écriture piège
Cet aspect est un prolongement de ce que l’écrit donne à l’image. Une phrase écrite peut sembler cohérente et compréhensible alors qu’elle ne l’est pas !
Exemple : « MAX est au téléphone. On distingue la voix d’un homme qui crie. »
En relisant plusieurs fois cette phrase, on remarque un détail qui ne colle pas. En effet, on entend une voix, mais on ne distingue pas une voix. Mixe à la sauce scénario, ça donne simplement : « MAX est au téléphone, son interlocuteur, un HOMME, crie. »
Autre exemple : « MAX se tient devant la femme, celle-ci a un silence gêné. »
La question à la lecture de cette scène : comment une actrice traduit-elle à l’image un silence gêné ?
Je n’ai pas fait le cours Florent, mais je pense que c’est pas gagné pour elle ! Plus sérieusement, en scénario, ça donne : « MAX se tient devant la femme, celle-ci reste silencieuse. »
5. Les métaphores de roman
Ah… On a beau ne pas être un auteur de romans, on a souvent tendance à faire ressortir nos connaissances romanesques faites de formules issues de lointaines lectures scolaires…
Voici quelques exemples de métaphores qui n’ont pas trop leur place dans un scénario : « le couloir est vide, pas la moindre présence, juste un lourd silence qui règne. » ou dans le même style : « un silence oppressant… Un silence difficile… » et encore mieux : « MAX est dehors, l’obscure clarté de la lune éclaire la face de la maison… »
Comment traduit-on un silence de ce genre à l’image ? La réponse est simple : un silence est un silence ! Et donc, ce genre de phrase mixée à la sauce scénario, ça donne : « le couloir est vide. Le silence règne. » ou mieux en une seule phrase : « Silence dans le couloir. »
Point de longues descriptions, juste une simple description !
Pour rebondir sur la première phrase, on peut aussi supprimer l’information inutile : « pas la moindre présence. » En effet, un couloir vide sous-entend déjà un couloir sans la moindre présence.
6. L’aspect temps
Erreur classique : « MAX se lève, il est 4 heures du matin. » Là, il faut se poser cette question : qu’apporte à l’histoire le fait de savoir ça ? Si c’est juste pour montrer un personnage obligé de se lever tôt pour travailler, une simple évocation d’un plan sur l’heure du radio réveil suffit.
Le plan sur le radio réveil, et/ou sur la montre, c’est l’artifice classique des films pour donner l’heure. D’ailleurs, autre artifice pour montrer qu’un personnage ne peut pas dormir. Il remue dans son lit
Pour les autres 50 %, il y a une autre méthode encore plus simple : LE CARTON.
PETITE PARENTHÈSE : UTILISATION DU CARTON DANS LA SÉQUENCE
Le carton est une formule utilisée dans le libellé de la séquence pour donner une information qui apparaîtra à l’écran.
Ex : 1 – INT NUIT / CHAMBRE DE MAX
CARTON : 4 h
Après, on peut fournir autant d’informations qu’on veut : heure, date, lieu… Ça peut servir pour une histoire basée sur le temps – course contre la mort – ou qui navigue sur plusieurs époques – reconstitution historique, biographie – ou plusieurs lieux.
À une époque, une série abusait des cartons, c’est X FILES. Dans le coin de l’écran, on avait droit au « package prénium » pour l’information : lieu, état, heure, date. La totale ! D’autres séries, comme LAWS AND ORDER mettent carrément un carton sur toute l’image.
7. Le temps
Un scénario est raconté au présent. C’est LA règle d’or ! Le seul cas où on peut utiliser le passé, c’est dans les dialogues faisant référence à des actions passées. Même dans les flash-back, c’est le présent.
8. Les actions des personnages
Lorsqu’une séquence débute dans une pièce et qu’un personnage quitte cette pièce, ne pas oublier de le mentionner. Il faut toujours situer les personnages dans les lieux.
Évidemment, si un personnage quitte définitivement la pièce, c’est inutile.
Exemple : 1 – INT NUIT / BUREAU
MAX discute avec sa collègue. Le téléphone sonne, MAX répond. LA COLLÈGUE va dans le couloir, pour fumer. Elle rencontre LUC.
Vous voyez. LA COLLEGUE sort, changement de lieu, ce qui impose une nouvelle séquence. Et donc, nouvelle séquence, nouveau lieu, nouveau libellé.
9. Le syndrome « sembler »
Là encore, une erreur classique propre aux débutants. Ce genre de formules : « il sent la présence de quelqu’un qui semble l’épier… Il semble fatigué… Il semble réfléchir… »
Là encore, une simple question à se poser : Comment on imagine à l’écran quelqu’un qui semble réfléchir ou penser ? Quelle est la différence, d’un point de vue visuel, entre un personnage qui réfléchit et un personnage qui semble réfléchir ? Aucune ! Sauf que dans un scénario, on écrit la première formule.
Dans un autre registre, mais tout aussi faux : « le personnage qui paraît épuisé et angoissé »
En fait, il ne faut pas avoir peur d’être trop direct : « le personnage est épuisé… Le personnage est angoissé. »
10. Utilisation de la caméra
Alors, l’utilisation directe du terme « CAMERA » , qui dans la majorité des cas apparaît en majuscule et en gras à l’écrit, divise au sein même des scénaristes. 2 écoles sont en place.
D’une part, ceux qui font clairement référence de la CAMERA au sein d’une séquence. Là, le scénariste écrit clairement son idée de plan. Dans ce cas, le scénariste sera aussi le réalisateur. Exemple :
1 – EXT JOUR / RUE
LA CAMERA passe entre des enfants qui jouent. Elle monte le long du mur et s’arrête devant une vitre.
À partir de là, on peut mettre en place toutes les idées de plan ou de mouvements de caméra. Pour ceux qui veulent inclure un plan-séquence avec une signification en rapport avec le scénario, cela se fera avec l’utilisation de la caméra.
D’autre part, il y a ceux qui ont des idées de placement de caméra, mais qui réserve cette partie pour la note de réalisation et/ou intention. Ce sont les partisans sur « libre cours à l’imagination ». En effet, il est plus facile d’imaginer une scène si on n’est pas guidé par des indications de plans ou de caméra, surtout si on adhère par à ce genre de plan.
Super article, très instructif. Merci beaucoup !
C’est toujours avec plaisir que je me sers de tes conseils et que j’essais de les communiquer aux membres du club CVA (et cest pas de la « tarte « par moment)
Cordialement
Jean Jacques Bouvaut (Cinéastes Vidéo Associés) – 2 réalisations et 1er assistant sur une dizaine d’autres.
Merci beaucoup !
Merci pour ces conseils avisés.
Très bien expliquées, merci pour tous.
bonjour,
et merci pour tous ces compliments!
Très bon article, merci. Mais que doit-on écrire pour indiquer un générique de début comme par exemple dans un « James Bond » ou encore « Seven » de David Fincher ?
bonjour,
il faut avant tout définir le rapport entre le scénariste entre le générique. Personnellement, je n’attache pas trop d’importance au générique de début, je considère que c’est plus un travail visuel qui incombe au réalisateur.
Mais rien n’empêche d’écrire un générique dans une ouverture. Toutefois, il s’agira plus d’un déballage technique car le générique est avant tout une succession de plans et d’effets de styles diverses.
Et souvent, pour le futur lecteur ou éventuel producteur, si celui-ci n’adhère pas, on part déjà avec une balle dans le pied!
tout ceci pour conclure sur une chose: au choix du scénariste! Et pour ma part, je conseille de le mettre dans la note.
PS: tiens! Une idée pour un futur article: la place du générique…
Merci pour ces détails, Les erreurs, j’en fais parfois , notamment; les formules mal adaptées.
MERCI POUR CE COURS…
C’est certain qu’on doit certainement faire beaucoup d’erreurs. Par contre, en tant que romancier (Amateur), j’ai du beaucoup travailler beaucoup pour transformer un de mes livres en un scénario cohérent. Mais le plus dur est de travailler seul, sans qq un pour te relire. Mais le plus difficile encore est de placer un scénario. Les débouchés semblent être plus que restreints. J’ai bien envoyé mon scénario à plus de 50 producteurs, tant francais, que canadiens, mexicains, espagnols. La réponse (Toujours aimable) est « On a déjà beaucoup de sujets en cours. » Il faut dire que vu les sommes astronomiques engagées, pour le moindre navet, les producteurs se cantonnent dans le classique. Le couple en probléme, l’homo en problème, papa aime une autre que sa femme. Bref….. Il me semble que les aventuriers du cinéma, avec des sujets percuatants, sont inscrits aux abonnés absents. Alors bien sur, mon sujet COUP D’ÉTAT EN AMÉRIQUE LATINE a refroidi tous ceux que j’ai contacté. AMEN.
bonjour,
Ah oui… notre chère Production Française est aussi fermée et verrouillée qu’une ovule… et les spermatozoïdes élus s’apparentent essentiellement à des pistonnés!
A notre échelle, on ne changera rien! Seule solution: nous adapter! Pour faire un film d’aventure avec quelques moyens, faut s’appeler MERAD – SAFARI une épreuve pour les yeux! – ou BOON – UN PLAN PARFAIT un film qui abaisse le QI en moins de 2 heures! –
C’est ça la dure et triste réalité de notre Cinéma. Seul quelques noms tiennent les rênes du Pouvoir, laissant des miettes pour nous, les autres…
Le roman et le scénario sont deux arts distincts avec leurs règles et leurs codes précis.
On ne jongle pas facilement de l’un à l’autre!
@ Bonvin
– je suis entièrement d’accord avec JC sur les distinctions indispensables à faire entre l’écriture littéraire et l’écriture scénaristique. Adapter un roman demande une expérience importante dans la pratique scénaristique « classique » où l’on construit sa propre histoire.
– le mieux serait sûrement que tu gardes ton histoire en roman. C’est la meilleure chance de succès.
En premier lieu, comme je l’ai expliqué ci-dessus, l’adaptation littéraire est périlleuse.
Ensuite, le sujet abordé et le continent où il se passe sont difficiles à aborder. Un film avec un coup d’état provoquerait forcément une polémique surtout s’il se base sur des faits réels et/ou historiques. Et tourner en Amérique Latine n’est pas une chose des plus aisées (contextes sociaux, politiques, de sécurité, etc.)
– ton point de vue sur le monde de la production française est en partie caricatural. Il n’y a pas que des sujets « bourgeois » qui sont tournés en France. Tous les genres sont abordés dans le court métrage, et même dans le long métrage, il suffit de se renseigner. Le problème est que pour produire des films de « genre », il faut se battre davantage car les moyens sont limités. Tout est question de persévérance… et de rencontres. Là où je suis d’accord, c’est sur le fait que le système de production en France est perverti. Ce sont toujours à peu près les mêmes qui obtiennent les meilleures parts du gâteau.
– je pense qu’un bon scénariste est d’abord quelqu’un qui doit admettre que certains sujets sont impossibles à traiter, notamment en raison des moyens considérables qui seraient à mettre en exécution pour donner naissance au film. Le cinéma est avant tout une économie et les investisseurs n’engageront jamais d’argent s’ils ne voient pas la possibilité d’un retour sur investissement. Je ne dis pas qu’il ne faut pas écrire des scénarios qui n’ont aucune ambition mais qu’il faut démarrer en ayant en tête qu’il faut fonctionner avec une économie de moyens. Et que les scénarios soient tournés à tout prix selon leur faisabilité. Après, on peut viser de plus en plus grand, de plus en plus fort.
Mon point de vue est pragmatique, il est le résultat de mon expérience.
Cordialement
Merci pour la réponse JC, j’ai quelques autres questions. Qu’est-ce qu’il faut écrire s’il y a deux personnages qui parlent en meme temps ? Si dans le film que l’on écrit il y a une course-poursuite, un combat,… est-ce qu’il faut détailler la chorégraphie dans le scénario ou bien ce sera traité dans un document à part ?
je vais répondre dans l’ordre:
« Qu’est-ce qu’il faut écrire s’il y a deux personnages qui parlent en meme temps ? »
dans ce cas, inutile d’écrire les dialogues. Le plus pratique, mettre dans la descritpion une ligne genre: « MAX et JEAN parlent fort et en même temps. JEANNE ne comprend rien à ce qu’ils disent. » C’est le genre de particularité qui prendra vie concrètement sur le tournage et à l’image.
« Si dans le film que l’on écrit il y a une course-poursuite, un combat,… est-ce qu’il faut détailler la chorégraphie dans le scénario ou bien ce sera traité dans un document à part ? »
ah, les courses poursuites et autres combats sont une particularité dans le scénario, surtout au sein de notre production nationale où souvent, le seule combat, c’est l’assiette que va lancer JEANNE ou la gifle qu’elle va donner à son mari trentenaire qui se pose des questions sur la vie de couple… Bref, plus sérieusement.
comment écrit-on un combat au sabre et/ou au poing ou les coups et les enchaînements s’accumulent à la vitesse de la lumière? Là encore, et c’est mon avis, pas la peine de décrire un combat de 5 pages dans un scénario. Pour avoir tenté de le faire, c’est difficile.
ce que je conseille, pour les amoureux des arts martiaux ou des chorégraphies, consacrer une partie de la note pour ça.
pour la course poursuite, la règle est plus malléable. On peut la décrire dans la note mais aussi dans le scénario. Petit PS: Si cette course poursuite contient des indications précises de plans et de mouvements caméra, mettez la alors plutôt dans la note.
PS: voici mon mail perso: lecture.gratuite@gmail.com
si tu veux plus de renseignements, ou si t’a d’autres questions.
A+
Je te remercie JC pour les explications et ton adresse mail.
Bonjour les gas je suis vraiment content d’être là en prèsence des gens avec qui je partage l’amour du cinèma. Je suis un jeune je suis acteur et j’ai une structure ou j’ai beaucoup d’acteur très pro si vous êtes intéressé ou voulez faire un produit ici en Afrique on est près on détient même de très bel scénarios mai nous restes juste un cinéaste producteur .Si vous êtes interesse voila mon email salifd9@gmail.com
bonjour;
votre article est intéressant et très riche;
merci beaucoup
EXCELLENT.
Belle maîtrise du sujet… Même en cherchant bien rien à en redire.
Un des meilleurs article du blog.
Bonjour,
Je me posais la question suivante: peut on écrire
« Max est fatigué ». Ne doit-on pas plutôt écrire ce qui nous le fait ‘comprendre’ a l’image ?
Il traine des pieds, il a les bras ballants, il a des cernes sous les yeux ….?
Merci
Très bon article, comme d’habitude !
Très instructif, merci pour ces précieux conseils ! 😉
Bonjour
Comment décrire un désespoir
En effet faire un travail d’écriture de débutant avec des détails nuls à chier pour un psy risque de ne pas apprecier son patient.
En effet faire un travail d’écriture de débutant avec des détails nuls à chier pour un psy risque de conduire une exclusion du patient par un psy
J’ai ne scène où deux personnages se trouvent dans deux lieux différents et se parlent au téléphone comment dois- je écrire?
18/Paris – Chambre de Toto – Int.Jour
Toto : blablabla
19/ Lille salon de Tata – int. jour
Tata : blablabla
20/ Paris – chambre de Toto – int.jour
Toto : Blablabla
Cela me semble très lourd d’écrire chaque réplique comme si c’était une séquence, non? Que dois je faire?
Bonjour, et merci pour ton commentaire. Je pense que cette vidéo (qui n’est pas de la chaîne Youtube apprendre le cinéma) pourrait tout à fait t’aider à répondre à cette question 🙂 : https://www.youtube.com/watch?v=BmrkegunNds
En fait, il y a plusieurs possibilités mais tout dépend aussi de comment tu souhaites filmer cette scène, si à chaque réplique tu décides de filmer l’interlocuteur ou si c’est en off parfois. Enfin, dans le cas où chacun des interlocuteur est filmé à chacune de ses répliques, il est possible d’indiquer que cela se fera en montage alterné (ou split screen si tu optes plutôt pour cela), et donc de faire cela en une seule séquence.
On a tous des scénari dans la tête. Souvent ceux de notre propre vie. Et insidieusement, le désirnous vient de les mettre en forme… d’en faire un film, pour les partager, les rendre utiles, et leur donner la valeur qu’ils méritent. Alors pour se lancer dans cet art si mystérieux, si technique et difficile à la fois, on va sur Google et on demande « comment écrire un scénario ». Et c’est là que trouver sur « apprendre -le – cinéma. fr » des conseils de pro et des échanges avec d’autres internautes dans la mêmerecherche que vous est rassurant, enrichissant, encourageant. Ceci étant, j’aimerais savoir comment intégrer des flash Back dans un scénario? Est-ce que cette manœuvre est compliquée à intégrer? Ces flash back seraient de nature à juste expliquer les situations présentes. Des traumatismes psychologiques par exemple. Enfin, et pour terminer, pouvez-vous me dire si il existe des cours par correspondance ou en Visio conférence pour apprendre à écrire des scenari svp? Avec mes remerciements pour le partage de vos conseils éclairés. Chris