Théoriquement, il faut demander des autorisations de tournages. Néanmoins, ce processus peut être long et vous n’êtes pas assurés d’avoir l’autorisation à la fin. C’est pour cela que de nombreux réalisateurs qui autoproduisent leurs oeuvres n’hésitent pas à faire leur tournage à la sauvette.
Voici 6 cas où le tournage à la sauvette peut être le meilleur des choix :
Votre tournage est un exercice
Si, comme je le dis dans mon e-book cinéma, vous êtes en train de préparer un tournage exercice, il est à mon sens inutile de demander des autorisations de tournage. Vous êtes a priori en équipe réduite et vous ne dépensez pas d’argent dans ce tournage. De ce fait, les risques sont minimisés.
Votre scène est courte et facile à tourner
Lors de mon précédent court métrage, j’avais prévu une séquence très courte d’un plan dans le métro, sans dialogue et avec un son direct de bruit de métro que je pouvais enregistrer plus tard. Je suis donc parti avec mon chef opérateur, mon premier assistant caméra, mon assistante réalisatrice et évidemment mon comédien pour tourner cette scène très rapide. Nous y sommes allés à un moment creux de la journée, dans une station de terminus. Cela a duré une vingtaine de minutes pour, au final, l’une des plus belles scènes du film à mes yeux.
Vous n’avez pratiquement aucune chance de vous faire réprimander
Si vous tournez dans un endroit où le passage est nul, vous pouvez vous permettre de tenter l’expérience, surtout si c’est le lieu que vous voulez absolument ! De nombreuses personnes ne s’enquiquinent pas à demander les autorisations si elles savent à l’origine qu’elles ne gêneront personne.
Vous n’avez rien à perdre
Si, lors de votre tournage, vous n’avez pas de location de matériel et que les membres de votre équipe sont des amis qui seraient prêts à revenir en cas de soucis, alors vous pouvez vous permettre de faire un tournage sans autorisation. La seule chose que vous risquez de perdre, c’est du temps. Et encore, il sera compensé par le gain de temps que les demandes d’autorisation vous auraient fait perdre.
Vous tournez en caméra épaule
La caméra épaule est très discrète et vous risquez de vous faire moins remarquer. En revanche, arrangez-vous pour ne pas avoir de perche car, dans ce cas-là, vous serez rapidement grillé. Soit vous prenez le parti de faire votre séquence sans dialogue, soit vous équipez vos comédien de micros cravate. Votre igné son, planqué plus loin, s’occupe de la partie mixage.
Vous n’avez pas le choix
Si tout votre tournage est réglé et que vous êtes déjà engagés pécuniairement au niveau de la location pendant X nombre de jours, revoyez toutes les solutions qui s’offrent à vous. Si vous n’avez plus le choix, il va faut s’arranger pour tourner la séquence par un moyen ou un autre. Revoyez le découpage, simplifiez-le si possible, et organisez-le extrêmement bien. Bonne chance !
Au final, le tournage à la sauvette est réellement possible et certaines productions professionnelles le font également. Le plus important reste l’organisation qui doit être extrêmement bien rodée.
Votre avis m’intéresse ! Avez-vous des expériences de tournage à la sauvette à raconter ? Vous-êtes vous déjà fait attraper dans vos tournages à la sauvette ? Généralement, demandez-vous des autorisations de tournage ? Bref, à vous la parole ;).
Romain
J’avais lu dans un livre que pour le tournage caméra à l’épaule il n’était pas nécessaire d’avoir une autorisation, je cois que c’est un livre étranger mais est ce aussi valable en France?
Question bête… Et s’il se passe un accident, je dis n’importe quoi, mais une personne en voiture se plante en regardant le tournage en cours, ou un piéton trébuche sur un fil électrique tiré au sol… Que se passe-t-il côté assurance ? Et responsabilité civile ?
Oui, je me fais l’avocat du diable… Mais la question est là.
Bonjour à vous deux, merci pour vos commentaires.
@roman
Je conseille de faire des tournages à la sauvette seulement en équipe réduite et de manière discrète. A partir du moment où il y a un câble et donc du matériel mieux vaut avoir l’autorisation. Si une personne en voiture se plante, c’est de sa faute même si elle a été distraite par un tournage, une bagarre ou même Tom Cruise en train de promener un chiwawa.
@colbosch
Si tu tournes juste avec une caméra épaule, ça peut aller, mais bon, si en plus tu as 3 projos, un drapeau et un igné son avec une grosse console, là il te faudra l’autorisation en théorie.
Bonjour,
Je suis absolument du même avis que Roman.
Moi même professionnel du cinéma, je suis très surpris que l’on puisse encourager le fait de tourner à la sauvette. Et ce pour plusieurs raisons.
La première, et elle me semble suffisante a elle seule, c’est la loi.
Puisque tu ne cites pas tes sources, on ne peut pas savoir d’où viennent tes informations: 3 projecteurs, 1 drapeau, 1 ingé son avec une « grosse » console… Grosse c’est à partir de combien de tranche? Equipe réduite et de manière discrète?ça veut dire quoi?
Le truc, c’est que la préfecture de police de Paris est très claire la dessus:
Elle indique que le nombre de technicien est limité à 10. Les moyens matériel doivent être légers. A savoir caméra épaule ou 1 seul trépied, des projecteurs portatifs(c’est à dire sans pied) ou alors un maximum de 2 projecteurs avec pied… Enfin bref, plusieurs autres détails qui sont décrits sur leur site internet:
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Vos-demarches/Declarations-autorisations-et-habilitations/Prises-de-vues-sur-la-voie-publique?&spl_f=
Si tu dépasses ces conditions, il faut prendre des dispositions particulières.
Pour les tournages à Paris, les conditions sont plus drastiques que dans d’autres villes, mais en tant que réalisateur/producteur, tu DOIS avoir les autorisations de tourner. C’est le même problème à propos du droit à l’image. Tu ne possède pas les droit de tourner des images de certains bâtiments, de certaines rues… Cet aspect relève du droit d’auteur pour les architectes par exemple qui sont à l’origine de la conception du bâtiment. On pourrait faire le parallèle avec l’utilisation de musique non libre de droit.
Il ne te semble pas évident que tu dois disposer des autorisations pour insérer dans ton film, des musiques connues et déposées à la SACEM? Si ces autorisations sont payantes, et bien il faut les acheter. En clair, posséder les droits d’utilisation d’une œuvre. Et bien c’est exactement le même problème pour les prises de vue.
L’autre aspect est comme le dit Roman, la tranquillité et la sécurité des riverains.
Il ne faut pas non plus oublier que certains Parisiens vivent quasiment toute l’année avec un tournage dans leur rue, sous leur fenêtre, et on peut très bien comprendre que cela a de quoi agacer…
Le guide de tournage à Paris indique que:
« Toute activité, y compris le tournage,est soumise aux lois sur le bruit et les nuisances. Une plainte émanant d’un résident peut aboutir à l’interdiction de tourner et à la confiscation du matériel. C’est pourquoi il est conseillé de tourner toutes les scènes impliquant un niveau sonore important avant 22h00.
Si un éclairage violent doit être utilisé de nuit des films opaques de protection des fenêtres doivent être proposés aux riverains. »
Voila pour ces quelques précisions. Et je termine avec deux derniers détails:
Comme tu le dis très bien dans l’un de tes articles concernant la demande d’autorisation de tournage, dans la plupart des cas, ces démarches ne sont pas insurmontables, et normalement tu obtiens une réponse favorable. Pourquoi donc ta priver de faire les choses dans le respect de la loi quand il ne te coute bien souvent qu’une simple lettre à rédiger? Surtout que les sanctions encourues peuvent être bien plus handicapantes que celles que tu mentionnes. ça peut être l’annulation du tournage en effet (c’est dommage puisque tu tiens à ton projet), la suppression des images (tout ce travail pour rien…), la confiscation du matériel (si c’était de la location, tu as intérêt à avoir prévu une bonne assurance) et même jusqu’à une sanction pénale (beaucoup plus embêtant). J’ai une expérience malheureuse d’un collègue qui souhaitait tourner « à la sauvette » comme tu dis, dans une rue à Brest, à proximité du château. Le seul problème est que cette rue se trouve dans un secteur qui appartient à La Marine nationale, puisqu’elle est proche du château. En plus l’armée possède les droits d’image dudit château et que tu n’as pas trop intérêt à essayer de « voler » des images, et que enfin, ce secteur public est équipé de caméra de vidéo surveillance et que par conséquent, dès que l’équipe a déballé la caméra et le pied (équipement léger), les forces de l’ordre ont débarquées pour mettre en garde à vue la personne responsable. C’est à dire, le réalisateur, en l’absence de production. Comme quoi tu vois, tu peux perdre très gros en ne te soumettant pas au règlement en vigueur.
Dernier point,
au même titre que chef opérateur, ingénieur du son, maquilleur et compagnie… qui sont vraiment des métiers à part entière, régisseur générale et producteur en est un aussi. Si tu prends en charge toi même les tâches du cadreur, du réalisateur, de l’ingé son et d’autres, ton film ne sera pas aussi réussi que si un professionnel spécialisé du poste avait été responsable de son travail. Il en est exactement de même avec les autorisations de tournage. C’est un vrai métier que de les demander, si tu peux confier ça à quelqu’un qui a l’habitude, tout sera bien plus simple.
Quoiqu’il en soit, je ne voudrait pas être rabat joie, mais je vous déconseille fortement de tourner sans autorisation. Bien sur je ne pourrais pas vous en empêcher, mais au moins, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus.
Bonne journée, et je suis prêt à discuter et à débattre autour de ce sujet.
Rémi
Ma petite expérience de tournage à la sauvette (la seule n’ayant pas vraiment été « la mienne », d’ailleurs) :
J’ai rejoint un pote-prof de théâtre avec une de ses élèves sur Paris. Le premier allait donc participer à un petit tournage, la seconde et moi même venions – à la base – en observation.
La description des lieux : une place pleine de monde, un trépied et appareil photo, une perche et un système d’enregistrement porté à la ceinture, une jolie robe qui allait servir d’accroche au petit rôle de mon pote. Deux gars, donc, un pour l’image, l’autre pour le son et cette grande et belle actrice pour qui tout se jouait.
Les salutations d’usage puis ces trois inconnus reprennent « le boulot ». La première prise est perturbée par quelques piliers du bar voisin, singeant le réalisateur : « Moteur ! Action ! Coupez ! »
Une fois la prise convaincante, nous nous sommes plus amplement présentés.
J’ai quelque peu discuté avec le « Mr image », notamment de mes méthodes de montage peu orthodoxe, je me souvient.
Très vite le super-héros en moi s’est éveillé : Clapman !
Avec une dextérité sans pareil j’ai manié mon arme à la perfection (non, je romance, ya quelques trucs que j’ai appris sur le coup).
Puis son passés certains messieurs agents de la maréchaussée (lol) pour lesquels le réalisateur m’a demandé de lâcher le clap et de simplement citer les plans avant de taper dans les mains.
« C’est le clap qui fait trop « pro » ? » ai-je ironisé.
Puis j’ai fait semblant de pas savoir grand chose des autorisations de tournage.
Les flics se sont arrêtés à une vingtaine de mètres, nous ont observés quelques minutes, puis sont partis.
Plan suivant : tiens si vous, les deux « p’tis » élèves, alliez faire un peu de figuration ?
Ce que nous fîmes et nous amusa grandement.
Convenez que descendre les escaliers bondés d’un métro parisien puis s’en arrêter à la moitié n’est pas chose commune. Le faire sept fois d’affilé l’est encore moins.
Certaines personnes, un peu amusées, attendent la fin de la prise avant de passer dans le cadre, d’autres au contraire ne font aucun cas de la caméra. Une dame, asiatique, n’a pas osé franchir le seuil de l’espace filmique, même caméra éteinte et même après qu’elle reçut de moi l’assurance de ne pas gêner.
En vérité nous la gênions plus que l’inverse.
J’ai pris le temps de discuter un peu avec « Mr son » puisque j’en ai encore beaucoup à apprendre sur son art.
Nous finîmes la soirée au théâtre et je me souviens de ce jour comme le meilleur de mon été 2011. (Cet été fût assez chiant, oui)
Voilà !
Intéressante ta petit expérience Matt ! J’aime bien ta plume tu sais rendre les histoires amusante et captivante.
Plusieurs expériences de tournage à la sauvette pour moi !
Outre les réactions amusées/amusants/agaçantes des gens autour, j’en retiens surtout deux :
Un champ contre-champ avec un personnage entrant dans le tramway de Nantes, et l’autre attendant devant.. Il faut donc guetter l’arrivée du tram, que l’acteur saute dedans, le filmer, et le regarder s’en aller avant de revenir à pied.. Et faire de même pour filmer l’actrice qui reste dehors ! Et c’est assez peu commun de sauter dans un tram sans billet avec une caméra à l’épaule, en filmant une fille crier face caméra.. Le trajet jusqu’au prochain arrêt est plutôt long !
Autre expérience plus embarrassante : week-end de tournage dans une résidence privée tranquille. Tournage de nuit (avec bruits de pas flippants de voisins sortant voir qui s’amuse à courir dans les allées..), et dialogue le lendemain, sous la pluie et le vent. Une femme sort de chez elle, nous regarde galérer pour avoir notre prise en prenant l’eau, et rentre. Ce n’est que quelques temps après que l’on a appris que cette dame avait appelé la police, qui était venue sur les lieux, mais heureusement nous étions déjà partis ! Pourtant, nous n’avions qu’un DSLR et un trépied, pour une scène de dialogue banale sur un banc. En tout cas, le prochain tournage se fera avec des autorisations !
Je viens de tourner ma 1ére fiction amateur, en ville et sans autorisations, je n’ai eu aucun probléme. J’ai utilisé un apareil photo+un trepied, c’est vraiment trés discret, les gens croient qu’on prend des photos, du coup il ne sont pas géné par la camera, et passe devant le plateaux de tournage comme si de rien etait.
Sur le tournage, on n’etais pas nombreux, à 3, ce qui nous rend discret. Ça peu paraitre un peu bizare d’etre a 30 pour prendre des photos.
Pour le son, je n’ai pas encore le materiel, j’envisagé une perche, mais ça risque de ne pas etre discret. Pour le son, il est toujours possible d’utiliser des ecouteurs a la place d’un casque, ça augmente la discretion. Le micro cravate serais l’ideal, mais son seul inconveniant reste le prix du systeme sans fil.
La 3é astuce: ne pas utiliser d’accesoire cinematographique, j’avais enpreinté un clap, mais je ne l’ai pas utiliser car il n’y avait pas beaucoup de scene. Il me manque juste un stabilisateur pour les traveling, il faudrais que j’en choisi un qui fait « photographe ».
Enssuite le 2é avantage: les lieux privé:
Bon cette foi si j’ai pas pris le risque de le faire a la sauvette, j’ai tourné dans un snack bar, l’apareil photo n’intimide pas la clientelle.
Par contre pour ce qui est des autorisations dans les lieux privé, la je ne sais pas si on peu s’en passer, l’inconvenaint, dans certain lieu, c’est dificile d’obtenir des autorisations tout ça pour une scene de 10secondes!
Dans les ecoles, les magasins de pret a porté, je pense que l’autorisation est indispensable en raison des enfant, mais dans un hypermarché, un restaurant, j’aurais bien aimé me passer d’autorisations.
Salut Reflex,
Oui certain tournages sont plus ou moins discrets. Après, tout est une question de jugement. Il faut voir s’il y a oui ou non besoin d’une autorisation.
En revanche, pour les lieux privés, à quelques exceptions près, il faudra dans la majorité des cas une autorisation.
Bonjour.
Vous demandez ou les autorisations?
Si le gérant du restau est ok ce n’est pas bon?
Si le gérant est d’accord si c’est bon . Quand c’est un lieu privé , il suffit de demander au propriétaire
Je me suis fait choper une fois sur Paris en tournage à la sauvette !! C’était pour l’introduction d’un reportage ( après faut dire qu’on était au trocadero mais après avoir expliqué qu’il s’agissait d’un projet étudiant, je n’ai pas été importuné plus que ça
j’ai beaucoup tourné a la sauvette dans paris …. mais j’ai tourné il y a 2 semaines une scène dans une ruelle dans le 6eme, 2 comédiens et moi, mon DSLR et quelques trucs genre faux sang …. et un flingue silencieux a blanc …. 9h du mat dimanche matin …. normalement pas de problème …. sauf pas de cul les flics passent par la et la c’est la cata ….. On c’est fais braquer par les flics qui pensaient que c’était un vrai flingue … donc chaud ( prêt a tirer les mecs … )on va au poste on reste 4h pour s’expliquer….. ils regardent les rushs tout ça …. la meuf voulait me mettre en garde a vue pour port d’arme illégale …. mais le magistrat a dit de laisser couler c’était un flm donc ça va …. pas d’amende non plus …. mais ils ont gardés mon matos pour marquer le coup …. j’attends toujours pour le récupérer ( 1.5 semaines que j’attends )….. ils ont envoyé le dossier a la préfecture de police au service prise de vue pour voir si ils vont me sanctionner …. genre amende …. bon la j’avoue c’est un cas a part a cause du gun …. mais sinon jamais eut de problème et j’en ai tourné des trucs …..
le problème c’est que si tu n’as pas une prod derrière et une assurance pour les tournages … c’est difficiles d’avoir des autorisations …. quand tu es un particulier ….
http://www.parisfilm.fr/fr/guidetournages.html
Je suis pas très fan du tournage à la sauvette, mais quand on à pas le choix et que c’est sans risque on peut se lancer tenter.
Après, si on tourne avec une équipe réduite (moins de 8 personnes au total), les flics ne viendront pas vous déranger. Même chose si l’équipement est léger. Après, si on ramène une équipe technique, que l’on sort le trépied, le kit-son et plusieurs projo, les flic vous demanderons de plier bagage si il n’y à pas d »autorisations.
Par contre, ne prenez pas le risque de tourner à la sauvette dans le métro par exemple. Car eux ils n’hésitent pas à confisquer le matériel.
Il y à également pas mal de coin où il faut éviter de tourner à Paris sans autorisations.
Ensuite, pour répondre à Max concernant les autorisations, dans le cas où on tourne chez un commerçant, il faut lui faire signer un papier sur lequel il affirme avoir donné son accord pour qu’un tournage se déroule dans sa boutique tel jour et de telle à telle heure. Malheureusement, un accord verbal ne suffit pas toujours et il vaut mieux se couvrir.
Il faut également faire un tour afin de faire l’inventaire des lieux (même quand on tourne dans la maison de quelqu’un): on recense avec le proprio tous les biens qu’il y à là où on va tourner. Très important, car si on ne le fait pas, le proprio peut vous accuser d’avoir causer de la case et d’avoir dégrader son intérieur. Vous auriez beau clamer haut et fort que vous n’y êtes pour rien, ce sera pour votre pomme.
Ce n’est pas parce que l’on tourne à la sauvette qu’il n’y a pas d’assurance…
Si l’assurance a accepté d’assurer le film et qu’il est précisé qu’il y a des tournages à la sauvette aucun problème en cas d’accident… Ou du moins pas plus que dans n’importe quel cas d’accident…
Et comme le dit Romain si une personne se plante en regardant le tournage… C’est de sa juridiquement de sa faute.
Que la vie te berce.
J’aime tourner à la sauvette…
Mais que dans certains cas logique ; par exemple pas de scènes de fusillades en public ou les gens paniqués appelleront la police qui vous embarquera alors…
Une histoire de ce genre récemment à Nice en octobre 2013 ou des étudiants en médecine dentaire déguisés en terroristes avec des armes factices très réalistes qui tournaient une vidéo dans une aile fermée d’un l’hôpital un dimanche ont tous fini en garde à vue et cela aurait put tourner bien plus mal…
Il m’est arrivé de tourner à la sauvette un peu partout, Paris, Dunkerque, Nice, New York, Bruxelles… Il n’y a qu’à Londres ou je ne tenterais pas l’expérience, ils sont un peu trop sensible à mon goût sur ce sujet (on peut s’y retrouver en prison pour avoir filmé un bâtiment sans autorisation et avec un fichage ADN à vie)
Dans la plupart des cas cela s’est bien passé.
Même lorsque j’ai été découvert par des policiers qui ont râlé juste pour montrer l’autorité de ceux qui ont l’uniforme, ils ne nous ont jamais fait arrêter un tournage et ce même lorsque l’on était + 10 personnes, mais je précise tout de même que l’on tournait soit tôt le matin soit tard le soir quand la fréquentation était faible.
Et sans me moquer (ou alors juste un peu 🙂 lorsque des responsables vous prennent et que vous leur dîtes que vous avez l’autorisation légale, il est rare qu’il ne vous croient pas et s’ennuient à contacter tous les organismes officiels pour savoir si c’est bien le cas… Surtout en dehors des heures ouvrées de l’administration.
D’ailleurs ceci est mon conseil, tourner à des heures ou l’on sait que la fréquentation au public est faible.
Cela a cependant des limites, il y a certains bâtiments pour lesquels la municipalité peut vous réclamer dût même à posteriori si vous n’avez pas demandé d’autorisation et que votre oeuvre est vouée à une exploitation commerciale…
Il est plus délicat de tourner dan des lieux qui appartiennent à l’état et à une entreprise privée en même temps comme le métro de Paris ou l’on vous mettra plus ou moins gentiment dehors si vous vous faites prendre avec une équipe… Il faut dire que 18 000€ la journée de tournage dans la station Porte des Lilas cela n’encourage pas à la faire à la régulière pour ceux qui n’en ont pas le budget…
Les conseils d’organisation de Romain pour tourner à la sauvette (micro cravate, ingénieur son planqué au loin, etc) sont excellent rien à y ajouter.
Que la vie vous berce.
Emmanuel Buriez
Bonjour, j’aimerais filmer une scène à la sauvette dans un train (ter), équipement minimum, quels sont mes droits en matière de diffusion ? (les images de l’intérieur d’un train sont elles soumises à des droits ?) Et dans une gare ? (bien sûr seuls mes acteurs apparaîtrons à l’écran)
Vous savez si l’on risque des problèmes en tournant dans un cimetière ?
Juste une scène, moins de 15 minutes de tournage avec deux personnes, sans pied mais avec un appareil photo ( type Canon).
Je ne sais pas, que faire …
Imaginons que je veuille tourner un documentaire , dedans je veux une image naturelle ( pas fabriquer avec des figurants ) d’une rue bondé en plan d’ensemble, est ce que je dois demander l’autorisation de toute les personnes présente de montrer se film ou ils ne font que passer et où potentiellement on ne les reconnait pas ?