Cet article est la troisième partie du dossier sur la création de images de synthèse :

Vous pouvez lire les deux premières partie ici :

Partie 1

Partie 2

Art Concept

Ce qu’il est intéressant de faire au début d’un projet, c’est réunir ce qu’on appelle les références. Elles vont influer sur le travail de chacun en définissant les choix & partis pris esthétiques et donnent une idée plus concrète du résultat à atteindre. Si les indications du client peuvent être parfois sommaires et laisser carte blanche au réalisateur et son équipe, on peut parfois avoir à créer tout un moodboard : c’est un scénario visuel du film.

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En tant que prestataire, la boîte de production VFX va rechercher toutes sortes d’éléments sur lesquels se baser, fournis par le client ou non. Travaux antérieurs, extraits de films ou de séries, peintures, web design, … chaque référence est importante. Un travail de veille graphique et artistique est donc primordial pour pouvoir proposer des images originales, modernes et innovantes.

On réalise les premières ébauches & esquisses. Certains graphistes sont tellement talentueux qu’ils sont embauchés spécifiquement sur cette partie afin de définir l’aspect visuel d’un film, d’un personnage.

L’ensemble des références et des esquisses constitue ce qu’on appelle la “bible” du projet.

Character Design

Le design des personnages est une étape essentielle. Les personnages d’un film sont les vecteurs d’émotion, les éléments auxquels on se raccroche quand on ne comprend plus rien à l’histoire, ou quand l’univers du film est trop perturbant. Il est vital que ces personnages aient leur propre gamme d’émotions, qu’ils soient crédibles dans le monde du film et que leur aspect ne soit pas trop déroutant ou incongru.

Setup

C’est la mise en place : on attaque la fabrication ! On va créer les personnages (characters) et accessoires (props), ainsi que les éléments du décor (sets). On discute de l’allure des éléments, leur échelle par rapport au décor, etc. afin que le tout soit cohérent, original et dans l’esprit du film.

Pour cela, on se base sur le dépouillement du scénario comptabilisant le nombre précis d’éléments à modéliser : on appelle cela une countsheet.

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